Site à l’extrême aval du bassin versant, au niveau de sa confluence avec le Canal d’Orléans, le tracé de la Bionne a été complètement modifié lors des opérations de recalibrage et rectification des années 70.
Comme pour l’ensemble de son tracé, le cours d’eau de la Bionne présente un lit mineur fortement surdimensionné, les écoulements y sont homogènes et l’envasement important.
L’ancien lit de la rivière n’ayant pas été comblé lors de ses travaux hydrauliques, le projet visait à rétablir les écoulements dans le méandre abandonné avec des caractéristiques plus proches du milieux naturels, tout en laissant la possibilité au cours d’eau d’envahir le lit surdimensionné en période de hautes eaux.
La végétation rivulaire du bassin versant de la Bionne présente à la fois des secteurs avec une végétation dense et vieillissante sur les secteurs boisés à l’aval et une jeune ripisylve après l’abandon progressif de la fauche systématique des berges.
Les opérations de restauration de la végétation rivulaire visaient donc 2 objectifs :
- Restaurer les capacités d’écoulement de la rivière par le retrait d’embâcle, l’élagage des branche basses et le rajeunissement de la végétation rivulaire
- Favoriser le développement d’une ripisylve adaptée et diversifiée dans les secteurs où la végétation en place n’est pas encore mature pour être considérée comme efficace.
Travaux sur la végétation sur le cours d’eau de l’Esse sur la commune de Loury – Bassin de rétention : 150 ml
Type de travaux : Entretien manuel de la végétation
Les travaux de restauration de la ripisylve consistent en des travaux de bucheronnage (abattage, élagage et recepage) et d’enlèvements d’encombres (arbres morts, embâcles).
Les interventions sur les berges ont concerné les arbres ou cépées instables, morts ou dépérissants qui menaçaient de tomber dans le lit ou qui limitaient de façon trop importante l’éclairement du lit.
Les interventions dans le lit ont concerné les encombres de grandes tailles et ceux accumulés sur les vannages.
Nature des opérations prévues : la restauration de la végétation sur un linéaire de 15,6km de berges, entre le Grand Jouy et le vannage de Cropet, sur les communes d’Ingrannes, Sully la Chapelle et Fay aux Loges.
Les travaux de restauration de la ripisylve consistent en des travaux de bucheronnage (abattage, élagage et recepage) et d’enlèvements d’encombres (arbres morts, embâcles).
Les interventions sur les berges ont concerné les arbres ou cépées instables, morts ou dépérissants qui menaçaient de tomber dans le lit ou qui limitaient de façon trop importante l’éclairement du lit.
Les interventions dans le lit ont concerné les encombres de grandes tailles et ceux accumulés sur les vannages.
La restauration de la végétation sur l’Oussance : linéaire de 15,05km de berges, depuis la route de la Chénetière jusqu’à sa confluence avec le Canal d’Orléans, commune de Vitry aux Loges et Fay aux Loges.
L’ouvrage de Mardié se situe en aval du Moulin du Pont au Moines.
Il était constitué d’un muret béton avec des batardeaux afin de conserver une ligne d’eau. Cet ouvrage empêchait le passage piscicole et sédimentaires.
Le programme de travaux prévoyait le retrait des batardeaux et l’aménagement d’une rampe empierrée.