12 2017 - Effacement du Clapet de Combleux et restauration de son ancien lit
Site à l’extrême aval du bassin versant, au niveau de sa confluence avec le Canal d’Orléans, le tracé de la Bionne a été complètement modifié lors des opérations de recalibrage et rectification des années 70.
Comme pour l’ensemble de son tracé, le cours d’eau de la Bionne présente un lit mineur fortement surdimensionné, les écoulements y sont homogènes et l’envasement important.
L’ancien lit de la rivière n’ayant pas été comblé lors de ses travaux hydrauliques, le projet visait à rétablir les écoulements dans le méandre abandonné avec des caractéristiques plus proches du milieux naturels, tout en laissant la possibilité au cours d’eau d’envahir le lit surdimensionné en période de hautes eaux.
Plan général des travaux réalisés
Les travaux ont notamment consisté à :
1/ retirer les deux ouvrages en aval (clapet sur le lit recalibré) et déversoir constitué de palplanches sur l’ancien bras
2/ Restaurer la végétation dense et vieillissante sur les deux bras
3/ Recréer un lit d’étiage dans l’ancien bras qui s’était envasé au fil des années
4/ A poser un merlon pour favoriser les écoulements vers l’ancien bras nouvellement aménagé.
A |
Avec un déversoir fait de palplanches, les sédiments se sont accumulés au fur et à mesure des années, ce qui a comblé l’ancien lit de la Bionne qui avait été conservé. L’ancien lit de la Bionne était en eau seulement lorsque le clapet du barrage était relevé, mais il n’y passait que très peu d’eau, sauf en périodes de hautes eaux. Le passage sédimentaire et piscicole n’était rendu possible seulement lorsque le clapet était baissé. Dans un premier temps, le déversoir et le clapet ont donc été supprimés. |
B |
Un travail sur l’ancien lit de la Bionne a ensuite été réalisé pour restaurer l’ancien son ancien lit dans les sédiments accumulés. |
C |
La réalisation d’un merlon a permis de faire passer de nouveau l’eau dans l’ancien lit tout en permettant de permettre l’écoulement de la rivière dans le lit déconnecté en période de hautes eaux |
D |
Les deux ouvrages étaient impactant sur 1200 ml en amont., l’abaissement de la ligne d’eau d’environ 1m a mis à nue des berges abruptes et un lit mineur surdimensionné avec des écoulements lents et uniformes. L’ancien lit de la Bionne s’est retrouvé perché. Afin de retrouver un gabarit du cours d’eau « naturel », le cours d’eau a été restauré dans son ancien lit. La rivière n’a pas pu être restaurée sur les 1200 ml du fait d’un soucis foncier. Il a donc été décidé de le laisser travailler naturellement en attendant d’avoir la possibilité de travailler sur l’ensemble du linéaire. |
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Suivi photographique