Les travaux d’entretien de la végétation sur le cours d’eau de la Crénolle ont été réalisés sur un linéaire d’environ 100 mètres.
Ils ont consisté à supprimer la végétation basse, qui gênait le bon écoulement de l’eau, d’éclaircir la zone par sélection de la végétation.
Les travaux ont été réalisés avec du petit matériel (tronçonneuse, débroussailleuse).
Les végétaux coupés ont été broyés en partie. Le reste a été évacué.
Photos avant travaux
Photos après travaux
Le Clapet de la Motte Sainte Euverte est localisé sur les communes de Saint Jean de Braye et de Chécy, en aval de la Tangentielle. L’ouvrage servait à maintenir une ligne d’eau en période estivale du cours d’eau. Les douves du Château de la Motte Sainte Euverte étant fortement envasées se retrouvaient légèrement en eau avec le clapet remonté (sauf en période d’étiage, le niveau d’envasement étant trop important.
Le clapet (en position haute) avait une influence sur le niveau de la Bionne jusqu’au clapet de Boigny, soit sur un linéaire d’environ 500m.
Il présentait une chute de 0,90cm en position relevée et ne permettait pas le franchissement piscicole. Le transit sédimentaire était assuré partiellement en période de hautes eaux (abaissement du clapet).
Le Clapet de la Bédinière est localisé sur les communes de Saint Jean de Braye et de Chécy, en amont site 5 et de l’OH 3. L’ouvrage servait à maintenir une ligne d’eau en période estivale et ne présentait pas d’autres enjeux.
Le cours de la Bionne a subi de fortes modifications dans les années 60. Il a été rectifié et élargie afin d’évacuer les eaux vers l’aval plus rapidement. Afin de conserver un niveau d’eau tout au long de l’année et de l’évacuer lors de fortes précipitations, des barrages (de type clapet abaissant) ont été installés en fonction de la topographie entre Marigny les Usages et Combleux.
La végétation rivulaire du bassin versant de la Bionne présente à la fois des secteurs avec une végétation dense et vieillissante sur les secteurs boisés à l’aval et une jeune ripisylve après l’abandon progressif de la fauche systématique des berges.
Les opérations de restauration de la végétation rivulaire visaient donc 2 objectifs :
- Restaurer les capacités d’écoulement de la rivière par le retrait d’embâcle, l’élagage des branche basses et le rajeunissement de la végétation rivulaire
- Favoriser le développement d’une ripisylve adaptée et diversifiée dans les secteurs où la végétation en place n’est pas encore mature pour être considérée comme efficace.