Notion introduite en 2000 par la directive cadre sur l’eau, la continuité écologique d’un cours d’eau est définie comme « la libre circulation des organismes vivants et leur accès aux zones indispensables à leur reproduction, leur croissance, leur alimentation ou leur abri, le bon déroulement du transport naturel des sédiments ainsi que le bon fonctionnement des réservoirs biologiques.
De nombreux aménagements réalisés dans les milieux aquatiques pour permettre ou faciliter les activités humaines ont pour effet d’interrompre la libre circulation des organismes et des sédiments.
Les ruptures de continuité écologique ont en premier lieu un impact sur le milieu et sa biodiversité. Les déficits de sédiments liés à un moindre transit sédimentaire peuvent accentuer le phénomène d’érosion, et conduire ainsi à une dégradation de la morphologie des milieux. Les espèces dont les habitats sont ainsi dégradés en pâtissent. L’absence d’écoulement favorise en outre le réchauffement de l’eau, au point que sur certaines grandes retenues, le phénomène d’évaporation a pour conséquence la perte d’un volume d’eau significatif.
L’effacement : Elle permet localement un rétablissement complet de la continuité écologique.
Avant / Après La suppression de l’ouvrage
Le remplacement par un ouvrage « transparent »