La zone de frayère à brochets identifiée correspondait à une dépression facilement ennoyée en rive droite du Cens située à 250 mètres en amont de la confluence dans le canal (commune de Chécy).
La topographie du site (bras mort normalement en eau et terrains riverains bas) était déjà favorable.
Les travaux de restauration de la ripisylve consistent en des travaux de bucheronnage (abattage, élagage et recepage) et d’enlèvements d’encombres (arbres morts, embâcles).
Les interventions sur les berges ont concerné les arbres ou cépées instables, morts ou dépérissants qui menaçaient de tomber dans le lit ou qui limitaient de façon trop importante l’éclairement du lit.
Les interventions dans le lit ont concerné les encombres de grandes tailles et ceux accumulés sur les vannages.
La restauration de la végétation a été réalisé sur un linéaire de 17,10km de berges, entre le déversoir du Moulin d’Avau et la confluence avec le Canal d’Orléans, sur les communes de Fay-aux-Loges, Donnery, Mardié et Chécy.
La prairie de Bionne se situe sur les communes de Chécy et de Saint Jean de Braye. La Bionne traverse la prairie et sert de limite communale.
Un petit étang, une mare et le cours d’eau de l’Ivoirie se trouvent sur la prairie de la commune de Chécy.
Le cours d’eau de l’Ivoirie a été busé sur une centaine de mètres et dévié dans une mare.
Les travaux ont consisté à restaurer le cours d’eau de l’Ivoirie en recréant une partie de son lit et de restaurer la mare qui était liée au cours d’eau par des buses.
Suite à ces travaux, les deux communes ont souhaité mettre en place un sentier pédagogique qui a été réalisé en partenariat avec le SIBCCA.
L’Esse est un cours d’eau de 8 km de long, affluent principal de la Bionne. Il débute en forêt d’Orléans, sur la commune de Loury pour se jeter dans la Bionne, sur la commune de Boigny sur Bionne, après avoir traversé les communes de Vennecy et de Marigny les Usages. Il récupère également l’eau de la Petite Esse arrivant de la commune de Rebréchien.
La rivière a été fortement dégradée lors des travaux de remembrement réalisés dans les années 1960 -1970.
La restauration du lit du cours d’eau de l’Esse a consisté à restaurer une berge en l’adoucissant et à reméandrer le cours d’eau en se servant du déblai de la berge. Cette opération évite de diminuer la capacité d’écoulement, permet de diminue la vitesse d’écoulement en période de fortes précipitations, de facilité l’entretien. Cela permet également de concentrer le flux du cours d’eau en période d’étiage afin d’y avoir un courant permettant la mobilisation des sédiments.
L’alimentation en eau des animaux d’élevage (en particulier de gros animaux : bovins, équins) directement dans la rivière implique un piétinement des berges responsable de nombreuses atteintes aux cours d’eau en provoquant notamment :
- ¨ Une érosion des berges,
- ¨ Une atteinte au lit de la rivière : pollution, élargissement du lit, colmatage, etc...
- ¨ Une dégradation de la qualité physico-chimique des eaux ainsi qu’une augmentation de la température pouvant être préjudiciable pour la faune aquatique.
Plusieurs solutions techniques peuvent être proposées : pompes à museau, pompes par gravitation, ... Dans le cas des exploitants concernés, et conformément au programme de restauration, il a été choisi de conserver un accès au cours d’eau pour le bétail en aménageant une descente empierrée limitant les points d’accès à l’eau et réduisant les conséquences d’un tel accès.
4 aménagements au lieu des 2 prévus sur des parcelles différentes : depuis 2006 l’utilisation des parcelles a été modifiée : les parcelles initialement retenues sont utilisées pour la production de foin.
Lors du repérage des travaux, 4 points d’abreuvement problématiques ont été recensés (2 exploitants concernés), le syndicat a fait le choix d’intervenir sur les 4 afin de corriger l’altération sur l’ensemble du tronçon concerné.