12 2011 - Effacement du clapet de l'Île de Bionne et restauration du lit mineur en amont du barrage
Sur ce site situé au cœur du village, un clapet permettait de maintenir un niveau d’eau en période d’étiage sur un linéaire d’environ 300m. Sur ce secteur, le cours d’eau a été modifié dans les années 70 pour former deux bras entourant une île à vocation paysagère.
Il s’agit d’un site fréquenté pour la pêche, la promenade et présente un intérêt particulier pour le cadre de vie des riverains.
Les aménagements hydrauliques des années 70 et la mise en place de ce clapet ont fortement modifiés le milieu naturel : le lit du cours d’eau est fortement surdimensionné, les écoulements homogènes et l’envasement important.
Plan général des travaux réalisés
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A |
Suite à l’inondation survenue en 2016, le clapet de Bionne est resté baissé. Un premier travail programmé avec la commune de Boigny sur Bionne pour restaurer le bras envasé. Un écrêtement d’une des berges a été réalisé sur toute la longueur de l’île, suivi de d’engazonnement et de plantation. Le bras secondaire se retrouve en eau lorsque la Bionne se met en charge. Ce bras est devenu une zone humide et sert de zone d’expansion de crue.Le barrage de Boigny permettait de garder un niveau d’eau dans les deux bras qui avaient été creusés dans les années 70 afin de créer une île en remplacement du cours d’eau qui méandrait tranquillement. L’un des bras s’est rapidement sédimenté et se retrouvait hors d’eau lorsque le barrage était ouvert. Une couche de vase s’était formée sur plus de 60 cm sur environ 150 mètres en amont du barrage. |
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B |
Le barrage de Boigny a été entièrement enlevé. La suppression du barrage a permis de baisser le niveau d’eau et de pouvoir travailler sur la restauration de la rivière en amont en remontant jusqu’au pont de Boigny sur Bionne. |
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C |
Après un travail sur la végétation, la restauration du lit de la rivière a pu être réalisée. Les travaux ont consisté à travailler en déblais/remblais afin de redonner au cours d’eau sa largeur d’origine tout en conservant la même capacité d’écoulement. Cette opération a pour objectif de conserver une hauteur d’eau suffisante à la vie piscicole, une vitesse d’écoulement permettant la circulation des sédiments, une meilleure oxygénation de l’eau et de restaurer des pentes douces afin de réduire la vitesse d’écoulement lorsque la rivière monte en charge. |
Travail sur les berges de la Bionne
Restauration de la partie amont de l'Île de Bionne
Renforcement de la berge
| Les travaux mis en œuvre dans les années 60 ont conduit à une dégradation du milieu naturel. La suppression de l’ancien cours d’eau et son remplacement par deux bras en eau grâce à un ouvrage ont altéré la qualité d’eau, diminué la faune et la flore et stoppé les sédiments et le passage piscicole. |
L’effacement des ouvrages et la restauration du lit du cours d’eau ont permis de rétablir les continuités écologiques : - la circulation piscicole vers l’amont en toute période, y compris pour les petites espèces piscicoles, - le transit sédimentaire vers l’aval, réduisant ainsi l’accumulation de sédiments, responsable du colmatage du fond de la rivière et de la disparition des différents habitats (graviers, blocs, racinaires… ) - La réalisation d’une zone humide et d’une zone d’expansion de crue sur le bras secondaire. |
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Coût des travaux : Coût de l’opération : 60 051,30 € Financement de l’opération : Agence de l’Eau Loire Bretagne : 48 041,04 € Région Centre Val de Loire : 12 010,26 € |
Suivi photographique du site
Vue de l'amont de l'Île de Bionne
Vue du barrage de Boigny
Vue de la passerelle de l'Île de Bionne
