Les ouvrages réalisés sur le cours principal du Cens Amont dans les années 60, suites aux travaux hydrauliques avaient pour vocation de retenir l’eau en période estivale (effet plan d’eau), permettant ainsi l’abreuvement du bétail et l’irrigation des parcelles riveraines, mais également permettre une évacuation rapide des eaux en période hivernale.
Lors du précédent programme de restauration, une ouverture permanente des ouvrages avant démantèlement avait été retenue. 7 ouvrages ont été maintenu ouverts depuis 2014 pour les plus récents. Les usages actuels de ceux-ci ne nécessitent pas leur maintien en état de fonctionnement, leur démantèlement a donc été proposé.
L’intervention sur ces ouvrages va permettre d’éviter leur remise en service et limiter les interventions nécessaires à leur entretien : aujourd’hui les piliers sont des obstacles pour les débris végétaux qui s’y accumulent et forment des embâcles parfois responsables d’une forte gêne à l’écoulement de la rivière.
Il s’agit de supprimer la partie aérienne des ouvrages : les parties mobiles que constituent les vannes et les parties fixes tels que les piliers centraux et traverses de soutènement des crics à crémaillères.
La suppression des parties aériennes de l’ouvrage de l’Usage
Les travaux consistent à supprimer les parties aériennes de l’ouvrage : les vannes, les crics à crémaillères, les piliers centraux ainsi que la passerelle. Cette dernière repose sur les piliers centraux de l’ouvrage qui doivent être supprimés. Les propriétaires riverains de part et d’autre étant différents, il n’est pas nécessaire de maintenir un ouvrage de franchissement du cours d’eau.
Le seuil béton de l’ouvrage est conservé pour limiter l’érosion du lit en amont. Aucun aménagement n’est nécessaire à l’heure actuelle puisque l’ouvrage est ennoyé y compris en période d’étiage.
La suppression des parties aériennes de l’ouvrage de Monnaie
Les travaux consistent à supprimer les parties aériennes de l’ouvrage : les vannes, les crics à crémaillères et les piliers centraux. La passerelle pourra être conservée pour garder la possibilité de franchir le cours d’eau. Cette dernière repose uniquement sur les fondations latérales de l’ouvrage qui sont maintenues.
La suppression des parties aériennes de l’ouvrage de Cropet
Les travaux consistent à supprimer les parties aériennes de l’ouvrage : les vannes, les crics à crémaillères, les piliers centraux et la passerelle. Le seuil de l’ouvrage est ennoyé même en période d’étiage (pas de chute à l’aval), aucun aménagement complémentaire n’est à prévoir. La modification des conditions d’écoulement en période de hautes eaux pourrait modifier ce paramètre comme cela a pu être le cas sur d’autres sites. Une surveillance sera à prévoir suite à la modification de l’ouvrage.
La suppression des parties aériennes de l’ouvrage de la Petite Borde
Les travaux consistent à supprimer les parties aériennes de l’ouvrage : les vannes, les crics à crémaillères, le pilier central, et la passerelle. Une échancrure sera réalisée dans le seuil béton de l’ouvrage pour améliorer la continuité en période d’étiage.
Pour la réalisation de l’échancrure, la mise à sec de l’ouvrage se fera par la pose d’un batardeau en amont en sac de sable, la continuité hydraulique se fera via une buse PVC installée sur le bord de l’ouvrage.
L’échancrure sera réalisée à l’aide d’une tronçonneuse à béton et d’un marteau piqueur.
Pour obtenir une rampe rugueuse, le « fond de l’échancrure sera habillée par des pierres des champs percolées au béton type béton prêt à l’emploi à base de ciments et de graviers de granulométrie 0 à 12mm.