Les facteurs naturels (la pente, la géologie, la taille du bassin versant…) mais aussi la structure du lit et des berges, la nature des sédiments présents dans le fond, les variations du débit… déterminent la forme du cours d’eau et son fonctionnement : c’est l’hydromorphologie.

Ainsi, l’aspect des cours d’eau évolue d’amont en aval mais également de façon transversale.

La combinaison hauteur d’eau / vitesses d’écoulement / substrat défini les faciès du cours d’eau.

Les cours d’eau naturels, qui n’ont pas subi de modification et qui ne présente pas d’ouvrages, se composent d’une mosaïque de faciès dont la diversité conditionne la richesse de la faune et la flore. Ces différents visages que prend la rivière ne sont pas figés dans le temps ; ils sont en perpétuelle mutation.

L’équilibre dynamique des cours d’eau

Les cours d’eau recherchent en permanence un équilibre entre la forme du lit et les débits. On parle ainsi d’équilibre dynamique qui s’opère entre les processus d’érosion et de dépôt.

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Sinuosité d’un cours d’eau...sinusite d'un cours d'eau

La sinuosité d’un cours d’eau ou d’un tronçon de cours d’eau s’évalue en rapportant la longueur réelle à la distance en ligne droite entre le point amont (A) et le point aval (B). Lorsque le résultat est compris entre 1,05 et 1,5 ont dit que le cours d’eau est sinueux. Au delà de 1,5 il est méandriforme.

Le cours d’eau du Cens entre Ingrannes et Fay aux Loges présentait avant les travaux des années 60 une sinuosité de 1,20. Après rectification de son tracé sa sinuosité est passé à 1,06.